10/08/2010

If we were a place…


My name is Laura Combes. I was born in 1994, in Aurillac, where I still live. I haven’t any brothers or sisters. My favourite pastime is listening to music. I study at Saint-Eugène Lycée.

Rémi Vidal, born 1994, lives in Crandelles, likes nature and animals, he’s pupil at Saint-Eugène.

Our dual self-portrait is a slideshow lasting three minutes of black and white and colour photos of ourselves taken in Aurillac Square with our (not quite right!) audio comments in French and English.

If we were a place, we would be the Square in Aurillac because it reflects both our personalities: we are quiet people who like to feel free in the midst of nature. The Square is a peaceful place, with its magnificent trees, decorative paths and gorgeous flower beds, its bust of the poet Arsène Vermenouze, its splendid fountain that we so much like, and its two swans, our symbols of purity…

This place awakes memories. For me, Laura, it’s here that I learned to walk, and, when I was younger, this is where I would go when I wasn’t feeling too good. For Rémi, this place counts a lot because it’s here that he learned to ride a bike and it’s here too that he met most of his friends. So, this place has sentimental value for us both.

The Square is a small public park surrounded by middle-class residences, prestigious institutions and fancy shops. It is the meeting point for people going to the town centre. It’s the heart of the town, gives it its rhythm, it’s where there are a lot of festive events. It is a breathing space, a place to have fun. It is the reflection of the middle-class ambitions of an era, and it still has prestige value. The engineer Jean-Charles Adolphe Alphand planned this park in the 19th century, when town parks and town square gardens were first fashionable. Even if the Cantal countryside is only ten minutes’ walk from here, Aurillac wanted its Square, like every worthy town. The gardens are in an “English” style, simulating the picturesque of a varied natural landscape. Recently, the Square was redeveloped: the car park is now underground and there is a splendid pedestrian area all around. The park, which is listed, wasn’t touched. Before the Square was built, this area was a field called the “Pré de la Bombe”.

For more information about the history of the Square, see:
http://www.petitfute.com/guide/220398-place-square

Relevant documents to explain our artistic approach:

Earth song by Michael Jackson, that we like a lot, speaks about nature and peace. Michael Jackson wanted to increase public awareness about the damage humans inflict on the planet. In our work we also want to make people understand that nature is a beautiful gift and that we must protect it.


The famous painting Nighthawks by Edward Hopper shows four anonymous people in a New York café at night. Their environment is a sort of prison which reflects their solitude and their sadness; the landscape here symbolizes the alienation of the individual.


Uluru (Ayres Rock) is a gigantic rock in the middle of the Australian desert; it illustrates, in a spectacular way, the fact that, in the end, the landscape isn’t just “natural”. We use elements of our environment for utilitarian ends, sure, but also for symbolic ones: Uluru is a sacred place for the aborigines. A place, a landscape, is also cultural; it can be the reflection of what we think we are.


We have chosen a work of art by Bernard Descamps (born in 1947) from the MAAVA collection. In these two photos entitled Sahara (1984), the curves of the dunes are very sensual. The undulations of the sand remind us of someone’s skin. The photographer does not show himself in his pictures, but is he not present? In a way, he “is” this landscape…


Si nous étions un lieu…

Je m’appelle Laura Combes. Je suis née en 1994, à Aurillac où j’habite toujours. Je n'ai pas de frère et sœur. Mon passe-temps préféré, c’est écouter de la musique. J'étudie au Lycée Saint-Eugène, en seconde générale, Section Européenne.

Rémi Vidal, né en 1994, 16 ans, habite Crandelles, aime la nature et les animaux, en seconde générale au Lycée Saint-Eugène.

Nous avons réalisé un diaporama de trois minutes, avec nos commentaires audio (un peu ratés !) en français et anglais, de photos en noir et blanc et en couleurs de nous-mêmes au Square d’Aurillac.

Si nous étions un lieu, nous serions le Square d’Aurillac parce qu’il reflète nos personnalités, à Rémi et à moi : nous sommes des gens calmes qui aimons nous sentir libre au milieu de la nature. Le Square est un lieu paisible, avec ses arbres magnifiques, ses allées et massifs décoratifs, son buste du poète Arsène Vermenouze, sa fontaine splendide que nous adorons, et ses deux signes, nos symboles de pureté…

Cette place est un repère important qui éveille en nous des souvenirs. Pour Laura, c'est à cet endroit que j'ai appris à marcher, et, quand j'étais plus jeune, lorsque je n'allais pas bien je venais me ressourcer à cet endroit. Cette place compte beaucoup pour Rémi aussi car c’est là qu’il a appris à faire du vélo et c’est également là qu’il a fait la connaissance de la plupart de ses amis. Donc, cette place a une forte valeur sentimentale pour nous deux.

Le Square, petit parc public aménagé au milieu d'une place entourée de résidences bourgeoises, d'institutions de prestige et de commerces importants, est le point de rencontre pour les personnes qui arrivent en centre ville. C’est le cœur de la ville, qui lui donne son rythme, et où ont lieu de nombreux événements festifs. Il a une fonction hygiénique essentielle et une fonction récréative importante. Il est le reflet des ambitions bourgeoises d’une époque, et garde encore de son prestige. Jean-Charles-Adolphe Alphand, ingénieur, a dessiné ce parc au 19ème siècle, quand les parcs de villes et jardins de squares étaient à la mode ; même si la campagne cantalienne n’est qu’à dix minutes à pied de là, Aurillac voulait son Square, comme toute ville qui se respecte. Il est dans un style « à l’anglaise » qui simule le pittoresque d'un paysage naturel varié. Récemment, la place du Square a été réaménagée avec la suppression du stationnement en surface pour donner ensuite un bel espace piétonnier et un parking souterrain. Mais le parc, qui est classé, n'a pas été modifié. Avant sa création, cet espace était le Pré de la Bombe.

Pour plus d’information sur l’histoire du Square, consultez :
http://www.petitfute.com/guide/220398-place-square

Documents pertinents pour expliquer notre démarche artistique :
La chanson « Earth Song » de Michael Jackson, que nous aimons beaucoup, parle de nature et de paix. Michael Jackson voulait sensibiliser le public à propos de ce que les humains font subir à la planète. Dans notre œuvre, nous voulons aussi faire comprendre que la nature est un très beau cadeau et que nous devons la protéger.

La célèbre toile « Nighthawks » d’Edward Hopper nous montre quatre personnages anonymes dans un café newyorkais la nuit. Leur environnement est une sorte de prison qui reflète leur solitude et leur tristesse intérieure ; le paysage ici symbolise l’aliénation de l’individu.

Uluru (Ayres Rock) est un rocher gigantesque au milieu du désert Australien; il illustre, de façon spectaculaire, le fait que, au bout du compte, le paysage n’est pas que « naturel ». Nous utilisons les éléments de notre environnement à des fins utilitaires, certes, mais aussi symboliques : Uluru est aussi un lieu sacré pour les aborigènes. Un lieu fait parti d’un paysage culturel ; il peut être le reflet de ce nous pensons être.

L’œuvre du MAAVA que nous avons choisi est de Bernard Descamps (né en 1947). Dans ces deux photographies de paysages en noir et blanc intitulée Sahara (1984), le photographe met l’accent sur la sensualité des courbes des dunes, ainsi que sur les ondulations du sable qui en devient comme l’épiderme. Le paysage rappel un corps nu. Le photographe ne se montre pas dans ses images, mais, n’est-il pas présent ? Il « est » en quelque sorte ce paysage…



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